L'adoption par les chrétiens d'une culture latine païenne sécularisée

L'auteur évoque, dans son étude sur les relations entre mythologie classique et culture chrétienne, en quoi l'hypothèse émise peu après la découverte (et abandonnée ensuite) que le maître de la villa de Piazza Armerina, représenté sur les célèbres mosaïques, aurait été l'Empereur Maximilien Hercule, est de toutes façons impossible. Représenter l'empereur sur le sol de sa maison, c'était encourir une grave accusation de lèse-majesté. En revanche, selon l'auteur, les nombreuses mosaïques de sol figurant des scènes mythologiques dans les riches maisons révèlent une absence de sentiment proprement sacré devant la mythologie : l'on pouvait sans crainte fouler les images de Neptune ou de Vénus.