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La maison de Vénus à Khenchela : documents d’archives et compléments

Identifiant AIEMA23-603
auteur du texteHANOUNE Roger
ISSN1766-8336
liens<non spécifié>
revueAouras
fascicule2006, 3
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titre d’autre support de publication <non spécifié>
paginationp. 273-281
nombre d’illustrations
langue du textefrançais
traduit de<non spécifié>
présence de résumé dans une langue différente. Si oui, langue du résumé<non spécifié>
renvoi BullAIEMA<non spécifié>
résumé de l'AIEMA
:
L'article de Sabah Ferdi, « Les mosaïques de la maison de Vénus à Khenchela » (notice précédente) et celui-ci, complétés par une note de Pierre Morizot (ibid., p. 282), composent un dossier présenté en 2005 lors des Journées d’études tenues à l’université de Khenchela par la Société d’études et de recherches sur l’Aurès antique ; il est consacré à une maison tardive (IVe siècle) et importante d’Afrique, la maison de Vénus à Khenchela (Mascula, Numidie), dont la mosaïque principale, exposée au musée de Constantine, a déjà fait l’objet d’une étude de Jean Lassus. Il est dommage que la fouille, datant de 1960, n’ait pu être plus détaillée et qu’on ne puisse reprendre vraiment l’étude de l’architecture et des 19 pavements déposés ; il y a eu des réfections, dont il est impossible de rendre compte (par exemple, le pavement probablement plus récent ou d’une autre main n° 2 bis, fig. 2, qui représente d’une façon assez maladroite un aurige vainqueur). L’étude de S. Ferdi commente rapidement le plan de la domus, classiquement organisée autour d’un péristyle (orné d’un grand bassin aux parois sculptées de reliefs animaliers ou végétaux) et desservant surtout un grand triclinium décoré d’une monumentale représentation du triomphe de Vénus marine. L’auteur décrit ensuite les pavements géométriques polychromes des portiques et des salles d’habitation, de très bonne facture, et les rapproche des décors comparables dans le Décor géométrique : tout ce répertoire est bien connu, même le motif de cercles traités en yin-yang ; plus remarquable est dans le portique ouest (à l’entrée de la maison ?) le médaillon donnant le nom de l’atelier : ex officina Iunioris. Dans le triclinium, visible à l’endroit depuis son entrée, se trouvait un très beau triomphe de Vénus de grande taille (12 m2), disposé en trois registres (scènes de pêche en bas, hippocampe et taureau marin au milieu, et en haut la scène classique de Vénus portée par les deux centaures marins). L’article se termine par des considérations sur ce répertoire marin, connu en Afrique par de nombreux exemplaires, et son interprétation symbolique dont l’auteur est spécialiste (voir son ouvrage Mosaïques des eaux en Algérie. Un langage mythologique des pierres, Alger, 1998). La note de R. Hanoune ajoute quelques considérations sur les pavements (par exemple sur un curieux dédoublement du dessin des têtes du taureau et du cheval marins dans le triomphe de Vénus, qui semble venir d’un essai maladroit de représentation simultanée des deux côtés des têtes), sur l’architecture de la domus (en particulier sur son grand et original bassin à cascatelles), et sur son propriétaire : si la signature de l’officine de Iunior était bien connue, l’examen des archives de Jean Lassus au Centre Camille Jullian à Aix-en-Provence a permis de repérer au centre du médaillon, sous le vœu aux gens de bien B(onis) B(ene), (probablement) trois insignes des associations de chasseurs de l’amphithéâtre, ces « sodalités » si bien étudiées par A. Beschaouch (une hedera, une fourche qui évoque les Telegenii, et un motif illisible) ; la maison dite de Vénus pouvait aussi être vouée par son propriétaire à ses « sportifs » favoris.
classement
pays - classementAlgérie
mot matière
personne citée<non spécifié>
index géographique
pièce jointe<non spécifié>
commentairep. 273-281, 9 ill.
publié dans le bulletin2013-23