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Des topia à l'utopie. Le rôle de l'Égypte dans la peinture paysagiste romaine

Identifiant AIEMA23-1317
auteur du texteFRAGAKI Hélène
ISSN0003-5688
liens<non spécifié>
revueAntike Kunst
fascicule2008, 51
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titre d’autre support de publication <non spécifié>
paginationp. 96-122
nombre d’illustrations
langue du textefrançais
traduit de<non spécifié>
présence de résumé dans une langue différente. Si oui, langue du résumé<non spécifié>
renvoi BullAIEMA<non spécifié>
résumé de l'AIEMA
:
Les références à l’Égypte dans la peinture paysagiste romaine ont été expliquées par le contexte politique après la victoire d’Actium et par le goût pour l’exotisme attesté à l’époque hellénistique et au début de l’Empire. Mais on a sous-estimé le caractère symbolique de l’Égypte aux yeux des Grecs et des Romains, attesté par les auteurs anciens : aux yeux de Platon, c’est le pays de la sagesse, le « musée de la connaissance », le stéréotype de l’« île des bienheureux » ; la propagande lagide l’a progressivement transformé en paradis du bien-être, de la fertilité et de la royauté éclairée. Ce sont ces pays de rêve, concept attesté par Diodore de Sicile, que les peintures représentent. À la fin du IIe siècle avant J.-C., la mosaïque nilotique de Palestrina (Préneste) est à replacer dans ce contexte : en tant qu’image du bonheur, ou de reflet du « paradis terrestre », elle trouve sa place naturelle dans le sanctuaire de la déesse Fortune ; et elle témoigne du modèle alexandrin ensuite reproduit dans la peinture paysagiste romaine
classement
pays - classementItalie
mot matière
personne citée<non spécifié>
index géographique
pièce jointe<non spécifié>
commentairep. 96-122, 1 ill. et 3 pl. (= 11 ill.) coul. (résumés anglais et allemand).
publié dans le bulletin2013-23