Hippone
Identifiant AIEMA | 23-601 |
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directeur de publication | DELESTRE Xavier |
revue | <non spécifié> |
fascicule | <non spécifié> |
descriptif du colloque | <non spécifié> |
ISBN | 2-7449-0571-2 |
liens | <non spécifié> |
ville et éditeur | Aix-en-Provence / [Alger] : Édisud / Inas |
collection | <non spécifié> |
année de publication | 2005 |
nombre de volumes | |
pagination | 256-XXIV p. |
nombre d’illustrations | |
langue du texte | français |
traduit de | <non spécifié> |
langue du résumé (si présent) | <non spécifié> |
renvoi BullAIEMA | <non spécifié> |
résumé de l'AIEMA | :
Cet ouvrage présente les résultats d’une étude archéologique conduite entre 2002 et 2005 – dans le cadre d’une coopération algéro-française – sur le site d’Hippone. Elle apporte une relecture des « archives archéologiques » par un travail de relevés et un réexamen des vestiges du forum, des domus du quartier central, du théâtre, de la basilique et de ses abords.
Une petite étude de la mosaïque de l’Aïon par S. Ferdi, à la lumière des textes de saint Augustin, complète la présentation d’Hippone au temps de l’évêque (p. 33-35).
Dans le chapitre consacré aux pavements de mosaïque (p. 139-148), M. Blanchard-Lemée présente, à la lumière des nouvelles données archéologiques, les mosaïques du quartier central – entre le forum et le front de mer –, en situant les ateliers d’Hippone par rapport à ceux de la Numidie et de la Proconsulaire.
La maison dite « du front de mer » présente trois phases de construction bien datées, qui ont fait chacune l’objet de remaniements. Du premier état (terminus post quem, compris entre 210 et 260) ont survécu quelques pièces décorées de mosaïques figurées et géométriques, en particulier : un triclinium A5 orné d’un triomphe marin très endommagé, dont les fragments présentent des Néréides chevauchant des monstres marins et des masques d’Océan surmontés de Scyllas, qui ouvrait largement sur une pièce décorée par la mosaïque du paysage portuaire ; la pièce A17 au sud-ouest du triclinium et son décor de svastikas et de carrés renfermant les bustes des Muses, daté entre 260 et 310. Dans le second état (280-330 apr. J.-C.), qui s’organise autour du péristyle, les pavements les plus remarquables – la mosaïque aux xenia, la fameuse chasse-capture et le triomphe de Vénus – décorent les pièces situées aux angles des portiques nord-ouest et sud-ouest. Enfin, la mosaïque du génie au zodiaque, qui, depuis sa découverte en 1895, a fait l’objet de nombreuses interprétations, appartient à la troisième phase correspondant à la construction d’un ensemble thermal ; selon M. Blanchard-Lemée, le style de ce pavement et du tapis géométrique qui le jouxte le daterait de la fin du IVe ou du début du Ve siècle. L’auteur souligne l’impossibilité de cerner un style local à Hippone, tant les sols sont divers et variés, impossibilité qui s’expliquerait en outre par l’extension limitée des fouilles et la situation géographique de cette cité portuaire ; il passe en revue les spécimens les plus remarquables : les mosaïques du Dieu-fleuve et des Saisons de la maison des Saisons, les mosaïques des Muses et des Amours vendangeurs qui proviennent des maisons du quartier chrétien, la mosaïque des quatre Néréides de la maison à étages située sur le flanc de la colline Gharf el-Atran, les compositions végétales qui s’inspirent des ateliers de Carthage ou de Lambèse et Timgad.
La présentation par X. Delestre des travaux de conservation in situ entrepris au cours de cette étude expose le protocole de conservation qui a été appliqué aux mosaïques de la maison du front de mer (1 500 m2).
Sont mentionnés d’autres pavements de mosaïque et sols dans les différents chapitres, qui présentent notamment l’historique de la ville (planches aquarellées, dessins de mosaïques extraits des cahiers de fouille de E. Marec), les systèmes constructifs (photos de la mosaïque du macellum, de l’opus spicatum près de la maison du front de mer), l’épigraphie tardive (photo de l’épitaphe de Guiliaruna de la mosaïque de la grande basilique), la basilique et ses abords (photo du fragment in situ de la mosaïque de la pièce C), ou encore le monde des morts (photo [1958] de la mosaïque tombale de Valilu). |
compte rendu | <non spécifié> |
classement | |
pays - classement | Algérie |
mot matière |
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personne citée | <non spécifié> |
index géographique |
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commentaire | 256-XXIV p., ill. n.b. et coul. |
publié dans le bulletin | 2013-23 |