La mosaïque

Deux tapis enserrés dans une bordure unitaire. Tapis occidental : composition d’octogones sur pointe entourés de carrés et de losanges ; les huit losanges forment une étoile tangente aux octogones par 4 pointes. A l’intérieur des octogones, un cercle inscrit, décoré ; décor clouté entre l’octogone et le cercle. Composition typique de la fin du IVe/début du Ve s. : nombreuses confrontations (analyse confirmée par la lecture de l’inscription syriaque, voir ci-après n°xxx). Riche répertoire des remplissages où les éléments empruntés à la nature (plantes, oiseaux, animaux) sont préférés. Tapis oriental : plus petit, il est divisé en quatre scènes animalières, verticalement par deux arbres, horizontalement par des plantes ; il est contemporain de l’autre tapis et porte de très nombreuses traces d’iconophobie, ce qui montre que cette crise avait affecté d’autres régions que l’Arabie et la Palestine. Bordure sur trois côtés : méandres et rectangles (le quatrième côté est occupé par l’inscription syriaque ; voir ci-après n°xxx). Cette mosaïque permet de mesurer la précocité de la rénovation du répertoire décoratif dès le début du Ve s. et de modifier, dans certains cas, la chronologie proposée par D. Levi pour cette période.