Les cadrans solaires dans les mosaïques antiques

Les représentations de cadrans solaires identifiées sur des mosaïques antiques étaient limitées à six cas : Antioche (Turquie), Torre Annunziata (à côté de Pompéi), Sarsina (Ombrie, Italie), Brading sur l'île de Wight (Grande-Bretagne), Trèves (Allemagne) et Saint-Romain-en-Gal (France). L'auteur signale cinq nouvelles identifications, provenant du Proche-Orient et datées du Ve au VIIIe siècle. Elles pavaient des églises : Tayybat al-Imam (province romaine de Syrie seconde) ; Umm al-Rasas, avec les vignettes de Sébastis et de Kastron Mefaa (basilique Saint-Étienne, province d’Arabie) ; Madaba (province de Palestine première), avec la vignette de Jérusalem sur la mosaïque de la Carte ; Jérusalem, dans une chapelle ou une tombe près de la porte de Damas. Figures : mosaïque d’une tombe près de la porte de Damas à Jérusalem, milieu du VIe siècle, le panneau représente un cadran solaire placé sur une colonne entre les deux défuntes, Georgia et Théodosia ; la vignette de Kastron Mefaa dans l’église Saint-Étienne d’Umm al-Rasas, VIIIe siècle ; la colonne monumentale sur la place de la Colonne à Jérusalem représentée dans le Locis Sanctis d’Arculf ; la vignette de Jérusalem dans l’église Saint-Georges à Madaba, milieu du VIe siècle ; la place de la Colonne, vignette de Jérusalem à Madaba ; la vignette de Sébastis dans l’église Saint-Étienne d’Umm al-Rasas, VIIIe siècle.