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Maison de Clupea. Exemples de l’architecture domestique dans un port de l’Afrique proconsulaire. Les maisons de l’Ecole de pêche

Identifiant AIEMA22-1991
auteur du texteLASSERE Jean-Marie ; SLIM Hédi
liens<non spécifié>
ville et éditeurParis : CNRS Éditions
collectionEtudes d'antiquités africaines
année de publication2010
nombre de volumes
pagination191 p.
nombre d’illustrations
languefrançais
traduit de<non spécifié>
langue du résumé (si présent)<non spécifié>
renvoi BullAIEMA<non spécifié>
résumé de l'AIEMA
:
Publication des fouilles des maisons romaines s’étageant au pied de la forteresse de Kélibia, en arrière des bâtiments de l’Ecole de pêche, constructions à l’origine des découvertes. Dirigées par les auteurs en 1966 et 1969, puis de 1988 à 2001, ces maisons n’avaient fait l’objet jusqu’à ce jour que de rares mentions. Sont présentées en détail deux maisons et les sondages stratigraphiques réalisés par Roger Guéry : celle du Petit péristyle (p. 25-66) et celle du Buste de Marc Aurèle (p. 67-148). Pour chacune, les éléments mis au jour, architecture et décor en mosaïque ou peint, sont décrits, les sondages et leur matériel céramique analysés. Dans la maison du Petit péristyle, édifiée sur un sol vierge dans la seconde moitié du Ier s. après J.-C., seules les pièces de l’aile Nord sont pavées de mosaïques : quadrillage à cases chargées alternativement de fleurons polychromes et de motifs géométriques (pièce A, pl. XI, 2), nid d’abeille (pièce B, fig. 40), bouclier de triangles (pièce C, fig. 43), quadrillage de bandes avec fleurons polychromes dans les cases (pièce D, pl. XI, 1) ; béton de tuileau à éclats de marbres (pièce G’). La maison du Buste de Marc Aurèle, érigée dans le troisième quart du IIe s. sur des lots anciennement bâtis, est plus vaste (env. 830 m²) : deux galeries du péristyle sont pavées d’un nid d’abeille en noir et blanc, chaque hexagone chargé d’une étoile à six-pointes et d’un six-feuilles inscrit (fig. 76-77), avec bouclier de triangles en « carré de triclinium » (fig. 78-79) ; le tapis de la galerie nord offre une composition différente, d’octogones sécants et adjacents (pl. XVI, fig. 22) ; dans l’oecus I au seuil orné de deux paons affrontés, composition d’octogones en tiges végétales avec octogone curviligne inscrit chargé d’une roue de tenture, des masques dans les médaillons centraux (pl. XIII-XIV) ; dans le triclinium II dont le seuil, perdu, figurait un « buffet marin » (anguille et poulpe lacunaires), même composition, des poissons et des oiseaux occupant les médaillons (fig. 81 et pl. XII) ; un seuil figurant une tigresse donne accès à la pièce III, composition d’hexagones, carrés et étoiles (pl. XV) ; par un seuil figurant un combat de coqs on entre dans les pièces IV puis IV’, composition d’octogones chargés d’octogones concaves (fig. 84-85 et pl. XVI). Sur la pente de la colline, cinq pièces en surplomb constituent l’étage de cette maison, pavées de mosaïques géométriques (fig. 106-108 et pl. XVIII), la pièce XVI étant ornée d’une composition végétalisée de cercles sécants. Des vestiges de peintures pariétales sont conservés dans les pièces XIV et XV
compte rendu<non spécifié>
classement
pays - classementTunisie
mot matière
personne citée<non spécifié>
index géographique
commentaire191 p., 18 planches et 1 plan dépliant hors texte (avec une étude de la céramique par Jean Piton)
publié dans le bulletin2011-22