Orange 087
Identifiant AIEMA | 23-898 |
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auteur | <non spécifié> |
publication collective | Orange et sa région |
liens | <non spécifié> |
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langue du texte | français |
traduit de | <non spécifié> |
langue du résumé (si présent) | <non spécifié> |
renvoi BullAIEMA | <non spécifié> |
résumé de l'AIEMA | :
(31*) Rue de la Levade, en 1972, G. Trouillet a vu des lambeaux d’une mosaïque monochrome.
(50*) Rue de l'Évêché, cave Sr. Boyer, mosaïque, C. Escoffier, figure de Mercure, marbre blanc sur fond de marbre noir, détruite.
(51*) Rue de l’Évêché, cave du boulanger, 1867, décombres de mosaïques.
(53*) Place du Cloître, 1845, lors de travaux du mur de la cathédrale, des pavés de mosaïque.
(67*) à l’ouest du chemin de Queyradel, à son intersection avec l’avenue Charles de Gaulle, vestiges antiques, tesselles, enduits peints, fin du IIe siècle.
(69*) Au sud de l’avenue Charles de Gaulle, La Brunette, état I, bâtiment C 2, tesselles de verre bleues.
(70*) à proximité de la porte de Roquemaure, diverses découvertes fortuites, habitations du Haut-Empire, trois mosaïques.
(70a*) En 1810, on trouva une mosaïque, emportée en pièces.
(70b*) Clos Sautel, en 1827, on a découvert et détruit des mosaïques, une partie furent portées au musée d’Avignon. D’après H. Lavagne (1979), le premier niveau de mosaïque (fig. 129), datable de la première moitié du Ier siècle, est composé de deux tapis séparés par une rallonge d’écailles bipartites noires et blanches et entourés par une large bordure figurant une série de tours et de créneaux noirs sur fond blanc. Le tour de la bordure est double, encadrant une poterne à deux arcs. Le premier tapis, jaune, rouge, vert et noir sur fond blanc, est composé de caissons carrés ornés de divers motifs géométriques et de fleurons à 6 ou 8 feuilles ; le second tapis, dominé par le noir et le blanc avec rehauts rouge et jaune, est composé par des caissons octogonaux. Le second niveau, datable de l’époque flavienne, est composé d’une bordure de postes aux boucles régulières qui entourait une composition d’hexagones tangents. Quatorze fragments de ces mosaïques sont conservés au musée Calvet d'Avignon.
(70c*) En 1858, deux autres mosaïques ont été découvertes dans la même parcelle (fig. 130, dessin des mosaïques), datables du IIe siècle. La plus petite comportait une bordure de triangles alternativement noirs et blancs, entourant le tapis central noir. Sur la plus grande, bordure composée de cinq bandes alternativement blanches et noires, puis d'une bande de triangles noirs et blancs et enfin d’un listel rouge ; tapis central composé de tesselles blanches, noires et rouges, avec des incrustations triangulaires de marbre blanc, noir, rouge, rose, bleu, vert.
(71*) Au 154 avenue des Thermes, 1998, couche de démolition, tesselles, enduits peints.
(72*) Découverte de pavement mosaïqué à la jonction de la rue Saint-Martin et du cours Aristide Briand (A. Caristie). Il n’est pas possible de déterminer si une ou plusieurs mosaïques ont été mises au jour dans ce secteur.
(76*) Rue des Vieux Fossés, en 1994, vestiges de deux domus successives. La première (état I) date de l’époque augustéenne et la seconde (état II) du Ier siècle. Pour l’état I, mur revêtu d’enduits peints polychromes. Pour l’état II, bassin bordé par une bande de mosaïque noir et blanc.
(77*) Sur le cours Aristide Briand, une mosaïque rouge, blanc et noir.
(86*) Au 5 rue de la République, une mosaïque détruite, 1904-1906.
(98*) Au sein des îlots Pontillac et Ancien Collège, en 1994-1995, J.-M. Mignon a mené une opération d’évaluation archéologique : des sols revêtus de mosaïques, mosaïque noir et blanc, mosaïque polychrome (fig. 147) figurant deux centaures adossés qui portent des plateaux, pris dans des rinceaux de lys et séparés par un cyprès planté dans un canthare.
(99*) Rue de Tourre, découverte de deux mosaïques.
(99a*) En 1807, A.-L. Millin signale une maison avec mosaïque. En 1867, dans la même maison, découverte d’une mosaïque d’une grande superficie, marbre noir et blanc, carrelage en grandes lignes parallèles formant de grands quadrilatères contenant chacun une rosace de dessin différent. Dans chaque petit carré, en cubes blancs, petit dessin représentant fleurs, trident, vase, cœur, nœud, etc.
(107*) Place des Frères Mounet, une mosaïque.
(110*) Rue Pourtoules, J. Formigé a découvert, en 1942, une mosaïque composée d’une large bordure en forme de grecque avec un motif circulaire au centre.
(111*) Du côté est du théâtre, presque au niveau du sommet de la cavea, les fouilles de J. Formigé, vers 1936, ont révélé une pièce au sol mosaïqué prolongeant une grotte d’où sortait une source ; la mosaïque à caractère aquatique était traversée par un canal d’écoulement. H. Lavagne (1979) interprète cet ensemble comme un nymphée. La mosaïque (fig. 207) est entourée d’une bordure en opus signinum, de tesselles noires dessinant une imbrication d’octogones et d’hexagones. Le tapis mosaïqué, carré, se compose d’une bordure ornée de triangles et de divers motifs figuratifs (pomme, poire, fleurons, feuilles), entourant un carré dans lequel s’inscrit un cercle. Les écoinçons sont garnis de deux dauphins, d’un trident et d’une ancre marine ; le cercle portait la représentation d’une tête de méduse, ou gorgone. Datation : fin du Ier siècle-début du IIe siècle.
(112a*) Rue de l’Hôpital, découverte de huit portions de mosaïques, la première vers 1700.
(112b*) La deuxième au début du XIXe siècle.
(112c*) La troisième, de gros cubes blancs.
(112d*) La quatrième, en 1859.
(112e*) Les cinquième et sixième (fig. 208a et c) en 1921, noir et blanc.
(112f*) La septième en 1935, perdue.
(112g*) La huitième en 1992, noir et blanc.
(117*) Cours Pourtoules, fouille entre 1984 et 1986, un quartier d’habitation. Îlot ouest (fig. 210), état Ib, domus, Ier siècle, la pièce CX présente un sol mosaïqué et des enduits peints, de même que la pièce Y. État III, aile nord, vastes espaces avec sols mosaïqués et enduits peints ; dans la pièce Z, sol en opus sectile, peintures murales ; pièce GA revêtue d’une mosaïque polychrome.
(118*) Au quartier Saint-Florent, l’état II (fig. 213), de la fin du premier quart du Ier siècle jusqu’à la fin du IIe ou au milieu du IIIe siècle. Dans les maisons plus vastes, on trouve des pavements mosaïqués et des enduits peints.
(119a*) Quartier Villeneuve, au 7 rue Saint-Florent, découverte, vers 1632, d’une mosaïque. D’après H. Lavagne, elle présente un tapis à décor géométrique noir et blanc (carré, losange, svastika) orné d’un tableau central polychrome carré représentant un « nœud de quatre fuseaux en forme de larges rubans » avec, au centre, l’image d’un chat dévorant une souris, encadrée par une frise de chevron (composition générale connue grâce à un dessin de J.-F. Artaud).
(119b*) Au 11 rue Saint-Florent, mosaïque en très mauvais état, 1906.
(119c*) Au début de la rue Saint-Florent, en 1930, une mosaïque.
(119e*) Impasse Saint-Florent, 1990, mosaïque noir et blanc à décor géométrique (fig. 214a, b, c).
(119f*) à l’angle de la rue Saint-Florent et du Plan-Gauthier, en 1963, une mosaïque (fig. 215), frise de méandres et frise de rinceaux, noir et blanc. D’après H. Lavagne, le pavement est datable de la première moitié du Ier siècle. La partie accessible a été déposée au musée d’Orange, dans le dépôt archéologique.
(121*) Sur l’îlot des Cordeliers, en 1994, sondage 1, deuxième état d’occupation, datable de la fin du Ier siècle, une mosaïque noir et blanc à décor de cabochons de marbre de couleur.
(126*) Rue des Avesnes, une mosaïque géométrique, gravure de J.-F. Artaud et dessin de G. Semper. Deux fragments conservés au dépôt archéologique d’Orange pourraient appartenir à la bordure de cette mosaïque, d’après H. Lavagne (1979).
(149*) Rue Saint-Clément, 1980, un pavement mosaïqué.
(173*) à la Royale, habitation du Haut-Empire, un cube en pâte de verre bleue.
(281*) Un fragment de bordure d’une mosaïque polychrome, ruban ondé rouge, rose-gris et bleu, conservé au musée d’Orange, H. Lavagne, 1979.
(282*) Une mosaïque, trouvée avant 1810 et dont on perd la trace.
(283*) Un fragment de mosaïque, noir et blanc, 1960.
(284*) Un fragment de mosaïque, 1815, perdu.
(286*) Découverts à Orange, 2 ou 4 fragments de mosaïques à dessins géométriques et rosaces.
(295*) Objets de la collection Vallentin du Cheylard provenant d’Orange, 6 fragments de mosaïques. |
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pays - classement | France |
mot matière |
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personne citée | <non spécifié> |
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pièce jointe | <non spécifié> |
commentaire | Éditeur : Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de l'Éducation nationale, Ministère de la Recherche, Ministère de la Culture et de la Communication, Maison des sciences de l'homme Collection : Carte archéologique de la Gaule |
publié dans le bulletin | 2013-23 |